Si le bonheur est abstrait et difficile à délimiter, des philosophes comme Epicure (épicurisme) ou Aristippe (hédonisme) parlent quant à eux davantage des plaisirs, palpables et concrets. Tout a déjà été dit, mais certaines choses doivent sans cesse être répétées. L’émancipation est l’« action de (se) libérer, de (s’)affranchir d’un état de dépendance ; état qui en résulte ». Cette question est liée à la tension entre existentialisme et essentialisme (cf. Autres; ... certaines valeurs jugées essentielles tel que la liberté. Quel auteur a écrit « L’existentialisme est un humanisme » ? Quels sont leurs impacts sur les pratiques éducatives ? Un débat philo, qu’est --ce que c’est C'est un moment spécifique de de réflexionréflexion des ELEVES des ELEVES ENTRE EUXENTRE EUX à partir :--d’un supportd’un support (lecture d ’album, film, récit d’évènement) qui pose une situationsituation--pb de nature PHILOSOPHIQUE pb de nature PHILOSOPHIQUE--d’un thème qui pose question ((la liberté)) 2- Elle peut comporter une forme d’essentialisme en mettant le focus non plus tant sur les comportements que sur les personnes. Lire aussi : La différence entre liberté et libre-arbitre. L’existentialisme est une thèse qui dit en bref que l’homme n’est jamais vraiment « quelque chose », mais se construit au fur et à mesure de ses actes. Le projet des Petites Lumières, créé en 2014 par Chiara Pastorini, est d’accompagner les enfants (et les adolescents !) Qui a affirmé : « L’angoisse est le vertige de la liberté » ? Bien qu'intéressantes, ces questions philosophiques ont le don de nous filer le vertige sur l'importance de notre existence et de notre impact sur la vie. En considérant que l’être humain est « être-pour-la-mort », la philosophie d’Heidegger analyse l’existentialité. Alors en effet, je crois comme toi que ces grands courants se heurtent tous à un moment donné à la complexité du réel. L’idée d’inconscient exclut-elle celle de liberté ? Cette action est intrinsèquement bonne ou mauvaise selon qu’elle correspond ou non à des lois ou devoirs (exemples : « ne pas tuer », « ne pas mentir ». . Pour Baptiste Campion, « en très résumé, son idée de “banalité du mal” est fondamentale, très importante pour interroger la barbarie dans nos sociétés (dites) civilisées: elle met le doigt sur un truc très important, que tu mets en exergue, à savoir qu’il serait erroné de penser que ces atrocités sont le produit de monstres (l’idée facile que puisque ce sont des monstres, il n’y a rien à comprendre, c’est leur nature, ce qui évite de s’interroger soi-même). C’est une aliénation qui nuit à la spontanéité et à l’authenticité…. Propulsé par WordPress - La-Philosophie.com - 2008-2020. dans la découverte de la philosophie de façon ludique, en associant néanmoins la pratique très interactive de l’échange non seulement à une activité artistique, mais aussi à des références philosophiques classiques. Aussi, lorsque tu m’as présenté le satanisme, perso j’y ai trouvé une forme de conséquentialisme : finalement, au lieu de prendre comme critère la maximisation du plaisir et la minimisation des peines à l’échelle collective (utilitarisme), il y a une valorisation du plaisir individuel, soient des conséquences agréables/désagréables pour soi-même “quels qu’en soient les prix” (la fin justifiant les moyens). La liberté, c’est celle des autres. Appliquons-les maintenant à la notion de liberté. Troisièmement, il y a la vie. Concernant le déontologisme et le conséquentialisme : ce que tu dis sur le déontologisme rejoint des critiques classiques envers ce courant. La liberté Introduction à la question philosophique de la liberté Laurent Cournarie Philopsis : Revue numérique https://philopsis.fr Les articles publiés sur Philopsis sont protégés par le droit d’auteur. Il part de l’idée que si les individus ne peuvent pas connaître leur position actuelle ou future dans un système donné (voile d’ignorance), alors ils vont tâcher de définir un système qui maximise les chances des « moins bien lotis » du système : le législateur « idéal » de Rawls doit donc définir des principes qui sont les plus favorables (ou les moins défavorables) à ceux qui sont les plus désavantagés. La différence entre la puissance (le potentiel) et l’actualisation (l’acte) (Aristote) peut permettre de comprendre l’existentialisme. La liberté : en apparence, c'est le fait de ne jamais être contraint, de faire ou de penser ce que l'on veut. La liberté s'applique-t-elle à tous ou seulement à certains privilégiés ? Nos professeurs traitent tous les sujets, de tout niveaux, terminale, fac, classe prépa. En effet, dire que l'homme est libre, même si cette liberté s'exerce dans le cadre d'un État régi par des lois, signifie qu'il est tenu pour responsable de ses actes. Baptiste Campion ajoute : « Eichmann n’a rien à voir avec ce qu’a pensé Arendt, et le procès comme l’historiographie l’ont montré. Trouvez la problématique la plus juste pour le sujet suivant: Peut-on prouver la liberté ?". La question de la liberté a donné lieu à de nombreuses théories philosophiques et politiques : stoïcisme, anarchisme, individualisme, libertarisme, existentialisme… Tentons de donner une définition philosophique de la liberté. Les questions de règles et de liberté appellent également celle de l’obéissance. L’essentialisme considère que les choses et/ou les hommes peuvent être appréhendés en fonction d’une « nature », d’un « fond » permanent, qui ne change pas, une identité « fixe » en quelque sorte. TOP 10 des citations liberté (de célébrités, de films ou d'internautes) et proverbes liberté classés par auteur, thématique, nationalité et par culture. Elle dit qu’il n’est pas intelligent, qu’il incarne en quelque sorte le “vide de la pensée”. (Question subsidiaire : si c’est une affaire individuelle, dans l’instant, est-on dans une forme de subjectivisme qui pourrait flirter avec du relativisme ?). Par contre, là où la thèse de Arendt pose problème, c’est quand on regarde son origine et ce qui la sous-tend: le procès Eichmann. Là où nous divergeons c’est que je pense que s’imposer des règles, (ce qui est flagrant dans le déontologisme mais aussi quand on y réfléchit dans le conséquentialisme) réduit nos libertés. Parmi les différentes raisons mises en avant par les historiens (idéologiques, politiques, etc. Les actes humains sont contingents, c’est-à-dire qu’ils sont « indéterminés ». Si l’on suit le raisonnement de Sartre, cela veut dire que l’être humain est pure indétermination au niveau de ses actes. Coronavirus et libertés individuelles : une approche philosophique. Si oui, où est la frontière entre l’humain et le monstre ? La liberté est-elle absence de contrainte ? La question de la liberté a donné lieu à de nombreuses théories philosophiques et politiques : stoïcisme, anarchisme, individualisme, libertarisme, existentialisme… Tentons de donner une définition philosophique de la liberté. L’action d’une personne à un moment donné aurait tout aussi bien pu ne pas avoir lieu, être tout à fait différente. La liberté Quelques sujets de dissertation Liberté et contrainte. Il y a de nombreuses questions dont les réponses ne sont pas définies. Tchat « philo », avec Thomas Schauder, lundi 17 juin à partir de 9 h 15. Tout ce que je peux dire en l’état actuel des choses est que la liberté comme autonomie renvoie à mon sens juste au choix conscient, et que ce choix est tributaire d’alternatives… C’est juste pour distinguer la liberté au sens philo d’une liberté qui se définirait uniquement par la négative, comme “je suis libre quand je désobéis”, ce qui est plus complexe en soi…. Chaque type de question philosophique peut être adapté à n'importe quelle notion. ), il y en a une qui se rapproche totalement de cette idée de banalité du mal: si on cesse les déportations, les SS qui sont en charge du génocide sont pour la plupart reversés dans la Waffen-SS, c’est-à-dire envoyés au combat. Selon la vision existentialiste, on n’est pas « intelligent » ou « bête », « bon » ou « mauvais » une fois pour toutes, mais on exerce ou non des facultés, en situation. Qui a affirmé : « L’homme est condamné à être libre » ? Par exemple, pourquoi s’acharne-t-il tant à continuer la déportation des Juifs de Hongrie en octobre 1944 alors que Himmler a en personne ordonné la fin des déportations ? 1. La citation la plus célèbre sur « la liberté de l'homme » est : « Je ne crois point, au sens philosophique du terme, à la liberté de l'homme. Si l’on doit établir un lien entre la liberté et le bonheur, il faudrait affirmer d’emblée que l’homme ne peut pas être heureux s’il n’est pas libre. Depuis 2008, la-philosophie.com agit pour la diffusion de la tradition et des grandes pensées philosophiques. L’auteure pointe ce que nous pouvons désigner comme la « finitude humaine » : l’être humain le plus banal peut se rendre responsable des pires atrocités, et ce sans nécessairement avoir ni motif ni haine. Le … La philosophie est l'étude et la compréhension de l'existence, du savoir et de la réalité. Peut-on faire qu’il y ait plus de « bien » ? La conscience fait-elle de l’homme une exception ? Le conséquentialiste lui sort du présent pour se référer au futur. Les philosophes antiques liaient le bonheur à la vertu : ceux qui menaient une vie vertueuse pouvaient ainsi prétendre au bonheur. Répondez aux vingt questions phares sur la Liberté et consultez vos résultats en direct. En fait, la thèse de Arendt est surtout intéressante pour questionner ce pour quoi elle ne l’a pas élaborée: non les responsables ou les acteurs plus ou moins directs du génocide, mais les autres, les gens “normaux”. Pour lui, l’éthique est donc à lier à cette question fondamentale du bonheur. Or il me semble que dans une situation X, le déontologiste sort du présent pour se référer au passé. Je pense que son niveau d’implication et son propre zèle ne contredisent pas la thèse de la banalité du mal, même si on est bien d’accord que ça la “balise”. D’autres conceptions ont succédé à cette éthique des vertus. Elle refuse de voir en lui un idéologue nazi et le voit plutôt comme un pleutre. que des êtres humains “normaux” mis dans des rôles / des normes / des systèmes / … peuvent se comporter en monstres… Et le “haut grade” d’Eichmann ne change rien à sa “finitude humaine” essentielle. Par exemple, pourquoi s’acharne-t-il tant à continuer la déportation des Juifs de Hongrie en octobre 1944 alors que Himmler a en personne ordonné la fin des déportations ? Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. C'est dans les Recherches philosophiques sur l'essence de la liberté humaine (1809) que Schelling essaie d'analyser, d'une façon systématique, le problème que la liberté pose en tant que concept métaphysique fondamental. Tout comme un Donald Trump ou un Kim Jong Un ne sont bel et bien au final “que des hommes”. Henri Birault [37], souligne que la pensée du philosophe Martin Heidegger, et sa position sur la question de la liberté, ne trouvent aucune préfiguration dans l'histoire de la métaphysique occidentale, qu'il s'agisse de la liberté négative, positive, de la liberté de choix … Le destin ou la prédestination (« tout est écrit ») incarnent également une forme de déterminisme, généralement lié à des croyances métaphysiques (instances qui transcendent la physique). La liberté est-elle possible ? Reconnaitre l’existence de l’inconscient ne nie pas la faculté humaine à opérer des choix conscients, mais montre que l’être humain n’est pas toujours « maître de soi ». Avec la conception de la liberté de Spinoza, on peut mieux penser la question de l’insertion de la liberté dans le mécanisme de la nature puisque tout est nécessité. John Rawls) et la démocratisation entendue en quelque sorte comme « mise à disposition » des ressources permettant une sorte d’exercice du pouvoir. Il s’agit d’une dissertation de philosophie qui porte sur le concept de « travail » et qui le questionne avec la problématique « est-ce que l’Homme est contraint ou obligé de travailler ? la notion d’ataraxie). Ensuite, philosopher consiste à argumenter de manière rationnelle sur son étonnement. Et s’il n’a pas la capacité de se choisir lui-même, alors cela n’a aucun sens de vouloir qu’il en soit autrement. Dit différemment encore : Eichmann était “humain, rien qu’humain, ni plus ni moins”. Sartre est athée. Aux origines de l’existentialisme, on trouve notamment la distinction entre être et étant (Heidegger) : la science parle des étants particuliers (par exemple, l’homme), c’est-à-dire de tout ce qui est, mais pas de l’être en tant que tel. Terminale S: 13/20: Nietzsche, Texte sur l'art : Terminale L: 15/20: Malebranche, Texte sur la vérité : Terminale S: 12/20: Spinoza, extrait du Traité Théologico-politique (texte sur la liberté) Il s’agit d’ailleurs du principe qui guide l’action et non de l’action elle-même. Peut-on parler pour ne rien dire ? Toute contrainte est-elle un obstacle à la liberté ? La liberté de droit s'oppose à la contrainte légale. A partir du moment où il commence à s’enfermer, c’est le mal” (évidement c’est hors contexte, ce qui précède la citation vaut le coup d’être entendu). Quels sont les impacts de ce questionnement ? Face à ce danger, pour Arendt, il est possible de développer une sorte d’intelligence éthique, une habitude à utiliser son jugement moral. Ricœur, enfin, envisage une liberté « située », entre les déterminismes (nécessités) et la liberté « absolue » que dépeint Sartre. Indépendant, le site est maintenu par une équipe d'anciens étudiants en sciences humaines, aujourd'hui professeurs ou journalistes. Ils sont des lois fondamentales, dont la logique repose qui plus est sur la notion de respect. Indépendant, le site est maintenu par une équipe d'anciens étudiants en sciences humaines, aujourd'hui professeurs ou journalistes. Lisez ce Philosophie Note de Recherches et plus de 248 000 autres dissertation. Cela signifie qu’elles sont tout à fait indéterminées : elles peuvent être n’importe quoi. Or, désormais, l’humanité pourrait s’autodétruire. Doctrines et courants en philosophie morale) : y a-t-il des individus fondamentalement « mauvais », ou « irrécupérables » ? Existe-t-il des « monstres » ? Une telle thèse peut-elle s’appliquer à Hitler, à Dutroux ou à un hutois qui torture un jeune pair souffrant de handicap ? A contrario, dire que “le bien et le mal sont hors d’atteinte de la raison et donc de la philosophie”, cela signifie-t-il de rejeter tout critère d’évaluation morale ? La morale de Kant effectue un lien profond entre la liberté individuelle et la question des normes, lois et règles (KANT, E., Métaphysique des mœurs, Paris : Flammarion, 1994 (1795)). 2. Alors bien sûr il y a la question des motifs, des idéologies, de la haine, qu’Arendt évacue… Mais en soi, ce n’est pas parce qu’Eichmann était davantage décisionnaire que ce qu’elle a pu le voir ou que ce qu’on vulgarise de sa thèse que celle-ci n’est pas totalement pertinente y compris pour de tels personnages. Hello Fabiano, merci pour ton commentaire argumenté ! Une définition du sens commun serait : la liberté est de faire ce qu'on désire sans rencontrer d'obstacle. A ce sujet, cf. La-Philosophie.com aide les élèves de terminales dans la préparation du bac, les élèves de classes prépa dans celle de leur concours, ceux de fac dans leurs recherches, et enfin tous les curieux de sciences humaines à étancher leur soif de savoir. Des liens peuvent cependant être effectués avec les droits de l’homme : ceux-ci prétendent à l’universalité, c’est-à-dire qu’ils s’appliquent à tous les hommes sans exceptions. > Quelques compléments concernant le concept de « banalité du mal » chez Arendt. Je pense pour ma part au contraire que ce que dit Arendt d’Eichmann, bien que ce soit une construction a posteriori, ne soit pas de l’ordre du “faux”, et ce en te rejoignant en même temps sur la nécessaire confrontation aux données historiographiques. Pour Rawls, critique des philosophies utilitaristes, la justice (tout comme la liberté) représente un droit fondamental : on ne peut instrumentaliser une partie des individus pour le « bien commun ». 3. Il n’y a qu’à sa mort qu’un « inventaire » des actes d’une personne peut être fait, car vivante, elle pourrait toujours choisir d’être autre. La philosophie, cette discipline de l'esprit créée en Grèce antique, nous a apporté son lot de question sans réponse. Julien Josset, fondateur du site. Que signifie la phrase de Spinoza, « L’homme n’est pas un empire dans un empire » ? C’est la raison pour laquelle Freud parle d’humiliation pour l’homme. Charles Girard est maître de conférences en philosophie à l’université Jean Moulin Lyon 3, membre de l’Institut de Recherches Philosophiques de Lyon (IRPhiL, EA 4197). L’optimisme peut se traduire dans une croyance, un pari dans l’être humain : la volonté de transcendance peut parvenir à du positif. La liberté est-elle le pouvoir de tout faire ? Pour Ricœur, la mort permet de donner sens à la vie. Toutefois, le sentiment de liberté semble lié à ce que nous sommes en tant qu’hommes, c’est-à-dire au pouvoir de l’esprit qui donne à l’homme la certitude qu’il est capable d’influer sur le cours des choses et, en dominant les agissements de son corps, de donner à l’individu les moyens de réaliser ses volontés. L’être humain a le choix authentique (notions de libre-arbitre, de choix…) de se déterminer lui-même. Le site couvre ainsi les grandes traditions philosophiques, des présocratiques aux philosophes contemporains, tout en essayant d’apporter une lecture philosophique au champ culturel en général, qu’il s’agisse de cinéma, de littérature, de politique ou de musique. En forçant le trait en se disant qu’Eichmann était dans un rôle particulier qui n’a pas favorisé sa “prise de recul moral”, ça colle même plutôt fort bien : Eichmann est un « médiocre » qui s’est retrouvé en position-clé et a agi en n’exerçant pas son intelligence morale. Et du point de vue philosophique, on peut se poser les questions suivantes : quid des “psychopathes” ? Baptiste Campion complète : « Ce qui est “amusant”, c’est qu’Eichmann a aussi des côtés très humains, à côté desquels passe totalement Arendt. Dans quelle mesure dis-je cela ? Il est « tout » en puissance, et ne peut donc être réifié, « étiqueté ». Peut-on parler pour ne rien dire ? Il y a un hiatus gênant entre la réflexion morale et philosophique et ce que nous dit l’historiographie, et c’est à mes yeux problématique face, par exemple, à des discours négationnistes (la thèse philosophique la plus connue sur la banalité du mal repose sur une lecture contredisant les faits historiques). Toute reproduction intégrale ou partielle doit faire l’objet d’une demande d’autorisation Passage sur les domaines de la philosophie.new: Terminale S: Corrigé du professeur. Il s’agit par exemple des lois de la nature (nos actes seraient déterminés biologiquement par notre ADN par exemple) et causalités (modèle « stimulus-réponse » entre autres). Pour Schopenhauer, la volonté et le désir de transcender notre condition se traduit soit par l’échec et les frustrations (notre condition humaine est marquée de finitude, d’un manque), soit par l’ennui (lorsque l’on parvient à un objectif, que le désir est assouvi). Le déterminisme(en philosophie morale) consiste à dire que des lois extérieures déterminent l’individu, ses actes et ses pensées. Il pense que l'existence de Dieu est incompatible avec la liberté de l'homme. Un penseur comme Sartre mérite d’être tempéré / nuancé, mais l’idée est que nous possédons une « part de nous » que nous pouvons changer, qui n’est pas défini une fois pour toutes. Les champs obligatoires sont indiqués avec *. Toute reproduction intégrale ou partielle doit faire l’objet d’une demande d’autorisation La liberté est-elle le pouvoir de tout faire ? Chaque type de question philosophique peut être adapté à n'importe quelle notion. également la notion d’utilitarisme, ci-dessous). L’éthique dite « des vertus » est d’ailleurs souvent présentée comme la « troisième voie » de la philosophie morale, en supplément donc des approches déontologiste et conséquentialiste. Travail sur un texte de Leibniz : les différents sens du mot "liberté". Exemples de présupposés moraux dans des pratiques éducatives) : il s’agit de la croyance dans le fait que l’éducation sert à quelque chose et que chaque apprenant peut être éduqué. Sa thèse, notamment dans le film à son sujet, est souvent caricaturée, comme si elle se résumait à “Eichmann est un simplet pas bien méchant qui a oublié de réfléchir”. Bac Philosophie 2020 : Notre guide des révisions. En guise de prolongement, on peut également interroger les éthiques normatives comme étant des systèmes hiérarchisés de valeurs et de vertus : quelles sont les vertus qui sont désignées comme importantes ou non dans ce système ? Ricœur mentionne des éléments « extérieurs » à la volonté qui peuvent avoir un impact sur elle : le motif (un appétit, une passion à décider), la motion (un réflexe, une émotion, une habitude…) ou encore le consentement. Il agit selon des règles qu’il s’est fixées dans le passé. Faut-il libérer ses désirs ou se libérer de ses désirs ? En ce sens, ce que tu soulèves – très justement – ne remet pas en cause totalement l’application de la thèse de la banalité du mal à Eichmann, et ce même si on conçoit bien qu’elle s’applique moins bien à lui qu’à des individus qui auraient été effectivement davantage dans une posture de “suiveurs”. Par extension, il s’agit de « toute limitation ou tout conditionnement objectivement imposés à l’individu par le fonctionnement actuel de la société, et éprouvés comme une atteinte révoltante aux droits humains fondamentaux ». La liberté est-elle absence de contrainte ? « Ce qui est “amusant”, c’est qu’Eichmann a aussi des côtés très humains, à côté desquels passe totalement Arendt. Si oui, il y a de quoi être pessimiste : l’humanité pourrait choisir qu’il en soit autrement, or elle ne le fait pas. C'est le rush. Autre exemple : la liberté. ». Les actes humains sont contingents, c’est-à-dire qu’ils sont « indéterminés ». De manière générale, le bonheur est tantôt défini d’un point de vue plutôt subjectiviste (le bonheur dépend du sentiment de l’individu, et donc de son propre rapport aux choses), tantôt d’un point de vue plutôt objectiviste (le bonheur dépend d’états de fait qui procurent objectivement de la joie, telle qu’un observateur extérieur pourrait en juger). Je réponds ceci : « Si je te comprends bien, ça rejoint une critique communément adressée à Arendt, entre autres sur le “manque d’intelligence” qu’elle attribue à Eichmann, notamment lorsqu’elle le qualifie de “médiocre”. Cela déresponsabiliserait effectivement un homme qui s’est de fait rendu responsable d’actes atroces, et ce de manière bien plus directe que ce que certains récits peuvent laisser entendre. Eichmann est un authentique Nazi, pas brutal et bestial comme Kaltenbrunner par exemple, mais c’est un adhérent rationnel à l’idéologie et il met en place tout son génie organisationnel et bureaucratique pour faire avancer le génocide. Le déterminisme (en philosophie morale) consiste à dire que des lois extérieures déterminent l’individu, ses actes et ses pensées. Pour Sartre, l’action humaine est contingente, c’est-à-dire pure indétermination : elle a tous les potentiels, en quelque sorte. L’essence constitue l’ensemble des éléments constitutifs d’une chose. 18 Quizz de Philosophie gratuits : Testez-vous ! C’est ce que signifie la formule « l’existence précède l’essence » de Sartre. ces concepts dans Questions d’épistémologie. Chacun … Marx, Bourdieu ; Marcuse, Adorno et Horkheimer (Ecole de Francfort)…. Contrairement à un Dieu qui serait parfait « par essence », l’être humain a à se définir lui-même. La modération des commentaires est activée. Souvent mal interprétés, ces courants sont à l’origine plutôt modérés : ils ne cherchent pas le plaisir à tout prix, dans une course individualiste effrénée (à laquelle on oppose l’ascétisme), mais préconisent le fait de « goûter l’instant » sans se laisser atteindre par les tracas extérieurs, en quelque sorte (cf. La liberté : le pouvoir de choisir Epictète : « Tu es maître de ma carcasse ; prends-là, tu n’as aucun pouvoir sur moi » Descartes : « La liberté de notre volonté se connait sans preuve, par la seule expérience que nous en avons » Paul Valéry : « liberté, c’est un de ces mots détestables qui ont plus de valeur que de sens » Jusque 1942 par son poste auprès d’Heydrich, mais aussi ensuite, comme “logisticien de la shoah” (comme l’ont appelé certains historiens), c’est lui qui définit les procédures pour déporter le plus de gens possibles en un minimum de temps avec un minimum de moyens, pour rationaliser les arrestations et les convois, qui arbitre entre les tendances contraires au RSHA, certains voulant arrêter les Juifs partout en même temps, d’autres pays par pays. Nous en avons le potentiel, mais nous ne l’actualisons pas nécessairement : nous ne sommes pas entièrement prédéterminés à être bons ou mauvais (ce qui est un corollaire de notre finitude), mais nous pouvons choisir de poser des actes qui nous définissent par la suite.

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